Une désignation qui a permis le déploiement d’un programme toujours plus conséquent pour lutter face à l’ensemble des violences faites aux femmes.
Libérer la parole, protéger les victimes et ne rien laisser passer
C’est cet esprit qui a guidé le lancement du Grenelle des violences conjugales, le 3 septembre 2019.
Trois ans plus tard, du chemin a été parcouru. Pour que chaque victime puisse être prise en charge, nous avons étendu les horaires du 3919, formé les policiers et les gendarmes, lancé une plateforme de signalement en ligne.
Pour mieux protéger les victimes, nous avons créé des places d’hébergement d’urgence, déployé des bracelets anti-rapprochement, des téléphones grave danger et renforcé les ordonnances de protection.
Pour que chaque atteinte soit punie, nous avons créé l’infraction d’outrage sexiste et facilité la prise de plainte.
Pour garantir que notre action donne des résultats, nous avons décidé, en responsabilité, de consacrer à la lutte contre les violences conjugales des moyens budgétaires et humains sans précédent.
Mme Elisabeth Borne, Première Ministre.
Parce que les violences faites aux femmes s’immiscent dans toutes les sphères de notre vie quotidienne
Parce qu’elles ignorent les frontières géographiques, sociales ou culturelles, c’est l’ensemble des ministères et des acteurs de l’État, dans l’Hexagone et en Outre-mer, qui se sont mobilisés comme jamais aux côtés des associations et des collectivités locales. Premier pilier de la Grande cause des quinquennats du président de la République, éradiquer les violences constitue un combat de longue haleine qui nécessite l’engagement de toute la société.
Ce combat ne s’achève jamais. Il se mène à chaque instant, partout. Chaque féminicide constitue un drame de trop, insupportable pour notre conscience collective et pour tous les acteurs mobilisés au quotidien. Face à ce fléau qui brise des vies humaines, avec la Première ministre, Élisabeth Borne, et mes collègues du Gouvernement, nous ne nous résoudrons jamais à céder à la fatalité.
L’action – résolue et continue – est notre seule boussole. Une action collective, au plus près du terrain, dotée d’une conviction inamovible : nous ne laisserons rien passer.
Mme Isabelle ROME Ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.
Chiffres Clés
- Depuis 2017, 4 lois ont été votées pour protéger davantage les victimes de violences intrafamiliales.
- Le 3 septembre 2019, le Gouvernement a lancé le Grenelle des violences conjugales rassemblant les associations, les victimes et les professionnels en charge d’accompagner et soigner les victimes. Ce Grenelle a donné lieu à 54 mesures concrètes. 46 mesures sont mises en œuvre et 8 en cours de réalisation.
- 160 000 policiers et gendarmes formés pour un meilleur accueil et accompagnement des victimes
- 416 intervenants sociaux en commissariats et gendarmeries
- Plus de 9000 places d’hébergement dédiées aux femmes victimes de violences : + 80% depuis 2017
- 4367 téléphones grave danger déployés à ce jour et 3 183 d’attribués en septembre 2022
- Plus de 900 Bracelets Anti-Rapprochement actifs à ce jour
- Développement de la prise de plainte dans les hôpitaux : 266 conventions signées pour faciliter la prise de plaintes et simplifier la prise de parole de victimes
- Développement du recueil de preuves sans dépôt de plainte à l’hôpital : 3363 examens réalisés dans le cadre du recueil de preuves sans dépôt de plainte entre le 1er janvier et le 30 juin 2022 (augmentation de 40% par rapport à l'année 2021).
- Prise en charge des enfants victimes collatérales de violences conjugales