Mardi 8 juin 2021
Journée mondiale de l'océan - 8 juin 2021
A l'occasion de la Journée Mondiale de l'océan, la Douane met en avant l'action de ses garde-côtes.
La Direction Nationale Garde-Côtes Douaniers
La Direction Nationale Garde-Côtes Douaniers (DNGCD) est un acteur essentiel de l'action de l'Etat en mer de par sa composition : de 60% de marins et 20% de personnel aérien. C'est la seule administration civile à disposer de moyens aériens et maritimes qu'elle met au service de la protection de l'environnement marin à travers ses missions de police des pêches, de protection des espèces menacées ou de surveillance des rejets polluants en mer.
La Levante DF 33. Vedettes garde-côtes des douanes de Nice. Dimensions : 32 x 8 m. Photo Patrice Pontié - Douane.
Les plongeurs de bord se préparent. Ils sont équipés de combinaisons semi-étanches, siglé douane. Photo Patrice Pontié - Douane.
La passerelle, ou timonerie, est le compartiment d'un navire d'où l'on organise et effectue la navigation d'un navire. Photo Patrice Pontié - Douane.
Les plongeurs sont équipés et prêts à plonger. Dernières vérifications de sécurité. Photo Patrice Pontié - Douane.
L'action de l'état en mer
C’est une organisation administrative et opérationnelle qui confie :
- la représentation de l’État à une autorité administrative unique (le préfet maritime en métropole, le délégué du Gouvernement pour l’action de l’État en mer assisté du commandant de zone maritime outre-mer) ;
- la réalisation des nombreuses missions aux administrations disposant de moyens d’intervention en mer ;
- la capacité pour toutes les administrations intervenant en mer à constater les infractions en mer dans un large spectre de missions
Sécurité maritime
Les missions relevant de la sécurité maritime touchent à des préoccupations d’ordre :
- humanitaire : sauvegarde de la vie humaine en mer ;
- environnemental : préservation du milieu maritime et côtier ;
- sécuritaire : préservation de la sécurité de la navigation et des dessertes maritimes.
Le Secrétariat Général de la Mer (SGMer) est directement impliqué dans la préparation des décisions relatives au sauvetage maritime à travers l'organisme SECMAR (organisme d'études et de coordination pour la recherche et le sauvetage en mer).
Sûreté maritime
Dans un contexte de maritimisation croissante, la prise en compte de la sûreté des personnes et des biens en mer est devenue une nécessité. Au plan national et en matière de sûreté dans les zones maritimes de responsabilité française, le SGMer et le SGDSN, en partenariat avec tous les ministères concernés, élaborent et travaillent à l’amélioration
Journée Mondiale des Océans - La douane protège nos océans
Lutte contre les pollutions accidentelles et volontaires
Le Gouvernement conduit une politique active de surveillance et de répression des rejets illicites en mer à travers les directives adressées par le SGMer aux préfets maritimes et aux délégués du Gouvernement outre-mer et par le ministère de la justice aux procureurs de la République des juridictions spécialisées.
Le plongeur quitte l'embarcation en suivant la technique de la bascule arrière. Photo Patrice Pontié - Douane.
Les deux plongeurs des douanes recueillent des échantillons d'eau pour vérifier la pollution. Photo Olivier Razzano - Douane.
Le plongeur est à l'eau. Après équilibrage la plongée peut commencer. Photo Patrice Pontié - Douane.
Vestiges d'amphores posés sur le fond marin. Le prélèvement de ces biens culturels est strictement interdit. Photo Olivier Razzano - Douane.
Contrôle des pêches
L’exploitation durable des ressources halieutiques est garantie par des règles d’origine communautaire, nationale et régionale. Les pêcheurs ont accès à la ressource halieutique. En contrepartie et pour garantir un accès équitable, ils se prêtent aux contrôles. Le SGMer participe à la défense des intérêts des pêcheries des territoires français, tout en maintenant un équilibre avec les intérêts de la pêche hauturière. Dans le respect de la biodiversité, le SGMer incite par ailleurs les territoires à préserver les espèces les plus menacées.
Trafics illicites
Depuis le début des années 2000, la France mène une double action de renforcement de son dispositif national de lutte contre les trafic illicites en mer et d’adhésion à des coopérations renforcées avec des États également engagés dans ce combat à dimension mondiale. Animateur et coordinateur de cette action répressive en mer, le SGMer est associé à toutes les mesures nationales et internationales décidées en concertation avec les ministères impliqués, pour améliorer et développer encore l’exécution de cette mission.
Immigration illégale par voie maritime
Devenue une des priorités de l’action de l’État en mer, cette activité, est conduite sous l’égide de l’Agence européenne pour la gestion opérationnelle du contrôle des frontières extérieures FRONTEX. La gestion et le suivi de la coordination de la lutte en mer sont assurés par le SGMer.
Le bâtiment de fort tonnage effectue un exercice de confinement d'hydrocarbure à l'aide de bouées d'encerclement. Photo Olivier Razzano - Douane.
Retour au port de la DF 33 après une journée de missions surveillance et protection de l'environnement marin. Photo Olivier Razzano - Douane.
Délimitation des territoires maritimes
Le SGMer participe aux politiques de détermination et de défense des délimitations des territoires et espaces maritimes de la France.
Extension des limites du plateau continental
La convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, ratifiée par la France, permet l’extension du plateau continental au-delà de la limite des 200 milles marins de juridiction nationale. La France fait de l’extension du plateau continental un sujet majeur. Un programme national est placé sous la coordination du SGMer qui préside un comité de pilotage interministériel et assure la conduite de la délégation française pour la défense des demandes d’extension devant la commission des limites du plateau continental des Nations unies CLPC.