La DNSCE, une direction méconnue au service des entreprises et des douaniers.
Installée à Toulouse, la DNSCE était à l’origine le centre de traitement des données issues des déclarations douanières utilisées pour produire les indicateurs du commerce extérieur analysés et publiés par l’Insee. Dans les années 1980, près de 200 dactylo-codeuses retranscrivaient ainsi numériquement les déclarations papiers acheminées jusqu’au centre, que les informaticiens retraitaient et préparaient pour les transmettre aux statisticiens puis aux analystes économiques.
La DNSCE, une offre des services pour les entreprises et les douaniers
Quarante ans plus tard, le périmètre des activités de la DNSCE a beaucoup évolué et l’offre des services proposée aux entreprises et aux douaniers s’est enrichie.
L’activité de collecte, de contrôle et de mise en qualité des données de la statistique du commerce extérieur est désormais totalement numérisée. Elle s’est rationalisée et optimisée, avec 70 agents statisticiens. Les données collectées auprès des entreprises par le service en ligne Déclaration d’Echanges de Biens (DEB) font l’objet de travaux de contrôle de qualité, d’agrégation, de contrôle de complétude, d’échanges avec les entreprises, avant transmission au Département des Statistiques et des Etudes du Commerce Extérieur (DSECE). D’autres services ont été développés comme l’activité éditique qui permet d’éditer et de publiposter les avis TSVR, les DAFN ou encore les bulletins de salaires des débitants de tabac, ou les campagnes de communications vers les entreprises, comme par exemple celle de décembre 2021 relative à la séparation des déclarations fiscales et statistiques.
La DNSCE est aussi l’un des deux data centres de la douane. Elle permet notamment aux entreprises, à travers le téléservice CIEL, de procéder aux déclarations et au suivi des contributions indirectes (alcools, produits viti-vinicoles, boissons non alcooliques), en direct ou à travers le portail des interprofessions. Le service en ligne ISOPE (et ISOPE DOM) est quant à lui le point d’entrée des déclarations et du suivi des mises à la consommation des produits énergétiques. La déclaration et le suivi de l’octroi de mer est proposé à travers le service en ligne DOMINO.
La DNSCE développe également les services informatiques concourant à la lutte contre les trafics et la contrefaçon, dans le cadre d’une refonte complète des processus et du socle technique pour proposer des services agiles, innovants et performants.
Une direction au cœur des enjeux stratégiques de la DGDDI
Les activités et les évolutions de la DNSCE répondent aux enjeux stratégiques de la douane :
- En modernisant régulièrement les services informatiques proposés aux entreprises et aux douaniers pour améliorer les méthodes de travail et l’expérience utilisateur.
- En assurant la sécurité et la continuité des activités essentielles pour des services fiables et disponibles.
- En gérant les outils collaboratifs des douaniers, les mises à jour des postes informatiques, la téléphonie fixe et la flotte mobile, pour la mobilité et l’accessibilité des agents.
- En développant les socles technologiques big data et en déployant de nouvelles expertises en data science afin de valoriser les données et déployer des cas d’usages utiles aux différentes communautés d’utilisateurs douaniers.
En 2021, la DNSCE compte 227 agents et des postes sont régulièrement proposés pour renforcer les équipes. A travers ses deux centres informatiques, la douane s’est inscrite dans la stratégie de rationalisation de l’État et d’optimisation des coûts. Dans cette optique, la DNSCE fait l’objet d’une extension de ses capacités d’hébergement informatique pour proposer au sein du ministère des finances autant qu’aux autres ministères, des services modernisés, sécurisés et conformes aux critères environnementaux.
L'informatique, c'est aussi une affaire de femme - Nathalie Goloubinow, Directrice de la DNSCE